FRONT CONTRE FRONT, ENSEMBLE !

 

Œuvre labellisée Olympiade Culturelle Paris 2024 
du 4 juillet au 4 septembre 2024

Dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à Paris, la sculpture
FRONT CONTRE FRONT, ENSEMBLE !
met en lumière la notion de l’affrontement au cœur de la compétition sportive.

Deux furculas géants ou 'os de vœux' se rencontrent, positionnés face à face. Ils s’affrontent, formant un Arc d’Espérance dans le ciel parisien :

ENTREZ EN JEUX, FAITES UN VOEUX ! 

A cet instant précis de l'affrontement, ils sont à égalité. Ils se regardent, il n'y a alors ni vainqueur, ni vaincu. C'est l'instant suspendu où tout est possible, pour l'un comme pour l'autre.

 

VALEURS OLYMPIQUES

« L'important est de s’être bien battu », telle est la devise exprimée par le Baron Pierre de Coubertin à l’occasion de toute compétition olympique, qui se trouve ici incarnée à travers une création faite de bronze. Cette création invite le public à déambuler sous la sculpture, s'y attarder et formuler un vœu qui demeurera secret

A l'heure de ce grand rendez-vous de compétition sportive qui va réunir des athlètes du monde entier, la sculpture de l’os de vœu incarne les valeurs olympiques d’égalité, de non-discrimination, de durabilité, de pratique sportive, d’éducation, de culture et de Paix. 

FRONT CONTRE FRONT, ENSEMBLE ! transmet un message universel de fraternité, de solidarité, d'excellence et de respect des valeurs humanistes.

SOUVENIRS HEUREUX

Le furcula est cet os des oiseaux le plus souvent en forme de V, il est en Y sur la carcasse de notre poulet dominical.

Moment magique où, à l’issue du repas, on se saisit à deux du petit os, tirant chacun l’un des côtés jusqu’à ce qu’il casse, tout en faisant un vœu. Qui verra son vœu exaucé, celui qui a la branche la plus longue ou celui qui a la plus courte ? Cela varie.

SYMBOLIQUE DE L’OS

L’os est la charpente du corps. Il est l’élément permanent, primordial de l'être, donc un symbole de fermeté, de force, de vertu, d’immortalité. L’os contient la moelle, porteuse de vie, comme le noyau l’amande. Il est donc également un symbole de la revivification, de la restauration.

UNE CROYANCE QUI REMONTE AUX ETRUSQUES

Les historiens pensent que la tradition de l’os de vœu provient d’Étrurie, 400 ans avant notre ère. Les Étrusques, ancienne civilisation du Nord de l’Italie, sont convaincus que les hommes doivent se plier à la volonté des Dieux. Il faut par conséquent comprendre les signes que les Dieux leur envoient.

Au cours de rituels, les prêtres et devins étrusques utilisaient la poule et le coq auxquels ils attribuaient des vertus divinatoires.

C’est pour la forme singulière de cet os évoquant l’entrejambe féminin, symbole de vie et de fécondité, que l’os fut choisi et vénéré. La tradition de briser l’os n’existait pas alors : il fallait le garder entier, car sinon ses pouvoirs disparaissaient.

Ce sont les Romains qui firent évoluer la tradition : « Il y avait trop peu d’os sacrés et trop d’amateurs de bonnes grâces. » Ils eurent donc l’idée de briser l’os en deux parties. Les conquêtes romaines permirent à cette tradition de se répandre, de pays en pays, bien au-delà du bassin méditerranéen.

Plus tard, les Européens emporteront dans leurs malles cette superstition jusqu’en Amérique.